Amicale Laïque de Bacalan

Soutenir l'école publique et animer la vie locale
Expression de chacun et chacune, épanouissement pour tous

L'histoire de l'Amicale


Premiers pas

On sait qu'elle organise, seule ou en partenariat, activités et manifestations dans les domaines scolaire, social, citoyen, culturel, sportif ou de loisir.

On sait qu'elle occupe l'angle de la rue Duquesne et de la rue Joseph-Brunet.

On sait moins qu'elle compte 144 années d'existence dans ce quartier où, en 1881, il n'existait qu'une école communale de garçons, rue des Étrangers.

Les premiers statuts de l'Association C'est avec l'école que l' « Association des écoles communales laïques de Bacalan » est née. Les archives de l'Amicale ont conservé ce précieux document dont l'article premier atteste : « Son siège est à Bordeaux, à l'École communale, rue des Étrangers.

Elle a pour but de venir en aide aux enfants des familles les plus nécessiteuses fréquentant l'école, en leur distribuant les fournitures scolaires, vêtements, chaussures et aliments, lorsque les ressources de la structure le permettront. »

Les Procès Verbaux des années 1900 témoignent de la préoccupation de la société à constituer une bibliothèque, à fournir suffisamment de tabliers et de sabots, à organiser le départ en colonies de vacances (on peut souligner qu'en 1905, sur 12 garçons en partance, 9 sont « nécessiteux » et 3 payants et pour 17 « fillettes », 12 nécessiteuses pour 5 payantes. Les dites colonies font l'objet d'une inspection en 1914 ; elles sont au nombre de trois : La Sauve, L'Amélie (Soulac) et Arcachon.

Premiers statuts de l'association

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Début du 20ème siècle

Il est à noter que dès cette année-là existent trois écoles sur le quartier : Blanqui (1883), Achard (1889) et Cruse.

Entre 1910 et 1920 se développe l'activité de gymnastique de l'Étoile sportive intégrée à l'Amicale ainsi que de « L'Orphéon de Bacalan » présidée par M. Teulé.

L'Amicale est également en charge des Garderies scolaires de vacances qui se déroulent « sur un magnifique terrain ombragé par de gros platanes » prêté par la société Dyle & Bacalan (rapport annuel 1922), ce même terrain que le Bacalan Athlétic Club aura en gestion.

Les fêtes avaient lieu place Victor-Raulin (14 juillet) ou dans les écoles.

Conseil d'aministration dans les années 1920/1930

conseil-administration

Guerre et après guerre

En référence aux comptes rendus des conseils d'administration entre 1920 et 1930 : il semblerait que les fêtes de l'Amicale se partagent entre un local de la cité Pourman appartenant au cinéma Familia « quant à la salle, devant la forte somme exigée par M. Thillet pour le cinéma Familia, nous dûmes nous contenter de celle du Cinéma Achard, cité Pourman » (Rapport moral, 1932) et de la Maison du peuple (en location : 50 francs pour la soirée ou l'après-midi) (1937). Finalement, le cinéma Familia deviendra un lieu privilégié des fêtes avec les prestations célèbres de Padenaz, le comique troupier bacalanais.

Après une période d'occupation particulièrement douloureuse à Bacalan lors de laquelle pour survivre, l'Amicale dut faire la concession d'une nouvelle appellation supprimant le mot « laïque », la première réunion libre se tient le 5 mai 1945 à l'école maternelle Achard. Il s'agit de remettre en route une association mise à l'index par Vichy, dont le matériel a été dispersé et l'école Blanqui détruite. Son directeur, M. Roy, est en quête de nouveaux bâtiments pour les classes.

Les garderies scolaires reprennent sur l'ancien terrain « stade de la Belle Allée » en accord avec M. Wagner, directeur de la Régie du gaz. Des bals de soutien sont organisés à la Maison du Peuple gérée, semble-t-il par M. Dupla. Le PV du 8 novembre 1946 nous apprend que « le cinéma de la cité Pourman ouvre ses portes ».

Réunion du comité

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Modernisation de l'Amicales

Les années 1950 voient une évolution des activités du patronage laïque vers des projets culturels s'ajoutant au rôle social. Jacques Sarraute, porteur de cette évolution propose en effet l'organisation de conférences et de sorties culturelles, la projection de films, la gestion d'une bibliothèque de quartier et la création d'une amicale des jeunes qui donnera naissance au Foyer des jeunes, rue Audubert animé par Pierre Brana et Jean Retuerto.

Le journal « L'école-La Maison », accompagné par l'Amicale, paraît en 1953 et se veut être l'expression des écoles laïques de Bacalan. Les jeunes ayant émis leur souhait de publier un journal en parallèle, ce dernier sortirait le mois suivant la parution de « L'école-La Maison » (PV 09-12-1953). Néanmoins, les rapports tourneront vite au vinaigre entre les laïcards du CA et les jeunes du foyer beaucoup plus oecuméniques.

Les années soixante sont des années de relative austérité avec l'interruption du journal et des activités de l'étoile sportive qui referont finalement surface. La naissance d'un nouveau club des Jeunes avec 120 à 150 membres s'occupant de théâtre, de danse, de ciné-club et de sorties diverses insuffle un nouvel élan. On désespère de ne pouvoir utiliser la Maison du Peuple, fermée pour cause de vetusté. Mais l'amicale se propose de la racheter. La maison du Peuple sera démolie en 1970 pour y installer le nouveau siège de l'Amicale dans un préfabriqué qui fera office de foyer des jeunes à partir de 1976 ; mais une fois de plus la cohabitation difficile avec les jeunes et le conseil d'administration entraînera la fermeture et la vente du local pour un retour dans les bâtiments de la nouvelle école Charles-Martin.

Les années 1980-2000 ont vu l'Amicale se transformer à l'image d'une société évoluant rapidement vers plus d'exigences, de confort, de technologie et d'individualisme. L'Amicale renforce ses ateliers culturels, les garderies du soir dans les écoles de Bacalan, et un accompagnement scolaire pour les enfants en difficulté.

Depuis 2000, l'association est installée dans un local indépendant et constitue un espace d'éducation populaire par le biais d'ateliers (danse, théâtre, informatique, musique, poterie...), d'interventions en milieu scolaire et de manifestations en partenariat avec d'autres structures.

Le temps semble loin de la distribution de sabots ou de tabliers ! Le temps est à la distribution d'outils culturels permettant au plus grand nombre de satisfaire à l'objectif plus général de bien-être social.

Ceci dit, la fracture sociale de plus en plus flagrante, permet à l'Amicale de revenir aux sources, en pratiquant l'aide alimentaire et le don de vêtements pour les plus démunis.

Par Didier PERIZ

Réunion du comité du 2 Février 1940

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